Gaspillage de millions pour un vaccin controversé
– celui contre le virus HPV
Prise de position d’AEGIS Luxembourg concernant la question parlementaire sur la vaccination HPV*
Nous constatons : indirectement il est dit dans l’énoncé de la réponse qu’il n’existe aucune raison de se faire des soucis, ce vaccin serait sûr. On se réfère aux données de l’OMS et au fait qu’aucune complication sérieuse après cette vaccination n’aurait été rapportée au Luxembourg. Il n’est pas fait état des nombreuses études internationales qui rendent attentif aux dangers de cette vaccination.
Questions à approfondir
Les affirmations des ministres sont en contradiction flagrante avec les expériences faites avec cette vaccination. Plusieurs pays relatent de fréquents effets secondaires graves après administration de ce vaccin, y compris des décès chez de nombreuses jeunes filles et jeunes femmes. Comme des sommes énormes sont prévues pour acheter un vaccin extrêmement controversé, nous nous permettons de poser les questions suivantes :
* Comment se fait-il que les responsables aient confiance en des affirmations superficielles venant d’une institution comme l’OMS, dont il est bien connu qu’elle entretient des liens avec l’industrie pharmaceutique?
* Le suivi des jeunes femmes vaccinées est-il effectué de façon sérieuse ?
* Comment fonctionne le système d’obligation de rapporter les suspicions d’effets secondaires après vaccination ?
* Quels sont les critères d’après lesquels un effet secondaire peut être qualifié de dommage vaccinal?
* Quels sont les critères d’après lesquels l’OMS porte un jugement sur la sécurité d’un vaccin ?
* De quelle façon les médecins vaccinateurs rendent-ils attentifs aux risques inhérents à toute vaccination ?
* Pour quelle raison pense-t-on devoir dépenser de telles sommes pour une vaccination dont la raison d’être est contestée ?
Voici l’énoncé exact de la réponse : „Le GACVS (global advisory committee on vaccine safety, comité consultatif mondial de la Sécurité vaccinale de l’OMS) a conclu en mars 2014 que ces deux vaccins (contre les papillomavirus) présentaient un excellent profil d’innocuité“.
* Ici on se demande ce qui se cache derrière cette formulation et d’après quels critères il est possible d’établir un tel profil.
Nous lisons plus loin : „Depuis la mise en place de la vaccination en 2008, aucune complication grave n’a été reportée aux autorités sanitaires nationales par le biais du système de pharmacovigilance.“
* Ici aussi on doit se demander comment fonctionne un tel système.
Un autre propos est à remettre en question : „… les incidences observées de la paralysie de Bell et du syndrome de Guillain-Barré confirmé se situaient dans la plage attendue dans la population générale“.
* Que veut dire ici „plage attendue“? Apparemment on s’attend automatiquement à un certain pourcentage de ces pathologies – qui habituellement apparaissent après vaccination.
Pourquoi cette vaccination est-elle controversée ?
Nous aimerions rappeler que le vaccin contre le virus HPV n’est pas dirigé contre le cancer, comme on veut bien le faire croire, mais contre des infections qui pourraient conduire des décennies plus tard à un cancer du col de l’utérus. Cette forme de cancer est, à l’inverse de nombreuses allégations destinées à faire peur, extrêmement rare dans nos régions et, après traitement correct, rarement mortelle. Même le CSMI (Conseil supérieur des maladies infectieuses du Luxembourg) renvoie en octobre 2014 au fait que 80 à 90% de ces infections disparaissent spontanément. Et encore : les effets de la vaccination sur la morbidité et la mortalité attendraient d’être démontrés. En effet, vu qu’une telle infection peut éventuellement conduire à une maladie grave dans plusieurs décennies seulement, plusieurs décennies d’études comparatives sont nécessaires afin de pouvoir démontrer un éventuel effet protecteur. En même temps le CSMI conseille de continuer à faire le dépistage précoce par frottis cytologique, afin de détecter des cellules pathologiques en temps utile – qui conduirait, dans un tel cas, à un traitement rapide. D’ailleurs, la théorie mono-causale d’un virus comme cause est questionnée par de nombreux chercheurs scientifiques.
Pourquoi un tel gaspillage ?
Vu les faits décrits ci-dessus, on devrait se demander pourquoi notre gouvernement prévoit une telle dépense pour un vaccin dont le bénéfice ne peut être démontré actuellement, mais dont les effets secondaires graves sont bien documentés, tout cela contre une maladie rare et facilement traitable.
Afin d’éviter des pathologies graves imprévues, les personnes concernées sont invitées à se renseigner avant une éventuelle vaccination.
AEGIS Luxembourg (aegis.lu)
*au sujet de la réponse commune des ministres de la Santé Madame Lydia Mutsch et de la Sécurité sociale M. Romain Schneider, le 27 novembre 2014, à la question parlementaire 650 du 24 octobre 2014, posée par la députée Madame Josée Lorsché, porte-parole du parti des Verts pour la politique de santé, au sujet de la vaccination controversée contre le virus HPV.